Bnojour,
B)
1) Rth = e/λ = 4.10⁻³/0,81 ≈ 4,94.10⁻³ K.W⁻¹
2) Φ = ΔT/Rth
avec ΔT en °K ou en °C (c'est la même valeur pour une différence)
donc Φ = (19 - 10)/4,94.10⁻³ = 1822,5 W
⇒ φ = Φ/S = 18225/10 = 182,25 W.m⁻²
(je pense qu'il y a un petit abus de langage dans l'énoncé car quand on demande le flux pour une surface donnée, on parle de flux surfacique noté φ pour le différencier du flux thermique Φ)
3)
3.1)
1er cas : gaz = air
Rth(air) = 2 x e(verre)/λ(verre) + e(air)/λ(air)
= 2 x 0,004/0,81 + 0,012/0,025
≈ 0,49 K.W⁻¹ (ou °C.W⁻¹)
2nd cas : gaz = argon
Rth(argon) = 2x e(verre)/λ(verre) + e(argon)/λ(argon)
= 2 x 0,004/0,81 + 0,012/0,018
≈ 0,68 K.W⁻¹
3.2) On constate que la résistance thermique est supérieure avec de l'argon à la place de l'air. Donc l'isolation sera meilleure.
3.3)
Rth = 3 x 0,004/0,81 + 2 x 0,012/0,025 = 0,97 K.W⁻¹
4) Le plus isolant est donc le triple vitrage air, qui a la plus grande résistance thermique.
5) Supposons que l'on double l'épaisseur de verre. Dans le triple vitrage, on aurait alors :
Rth = 3 x 0,008/0,81 + 2 x 0,012/0,025 ≈ 0,99 K.W⁻¹
Donc très proche de la valeur calculée précédemment.
Ce qui est normal car en fait la résistance la plus grande est apportée par le gaz isolant dont la conductivité est beaucoup moins grande que celle du verre. Donc augmenter l'épaisseur de verre n'améliore pas sensiblement la résistance thermique et donc l'isolation.
De plus, le prix et le poids de la fenêtre seraient fortement impactés. Mieux vaut donc augmenter l'épaisseur d'air emprisonné entre les 2 verres.
